« Si j’ai des maîtres, c’est chez les peintres »

C. F. Ramuz, 1908

Le poète et écrivain vaudois a porté un regard critique sur les artistes de son temps par de nombreux articles publiés dans diverses revues francophones et la Fondation Edouard Vallet invite donc le public à découvrir, le temps d’un été, les œuvres d’importants peintres suisses tels qu’Edouard Vallet, Ferdinand Hodler, René Auberjonois, Félix Vallotton et bien d’autres.

C’est donc dans le sillage de l’exposition de 2018 consacrée à l’artiste suisse Guy Oberson où était, entre autres, évoqué le roman de Ramuz « Derborence  », que la Fondation Edouard Vallet, avec la proposition originale du commissaire invité Christophe Flubacher, a choisi d’explorer la peinture suisse au travers des critiques d’art rédigées par le célèbre écrivain vaudois Charles Ferdinand Ramuz, écrits réunis par Doris Jakubec dans un ouvrage, publié en 1994 aux Editions Slatkine, sous le titre « Critiques d’art ».

Ramuz a toujours démontré un fort intérêt pour la peinture ; il avait d’ailleurs tissé des liens d’amitié avec certains artistes suisses et français, notamment à l’occasion de divers séjours parisiens au début du siècle dernier. En tant que chroniqueur artistique dans la Gazette de Lausanne, le Journal de Genève et diverses revues culturelles il a par ailleurs aiguisé son regard de critique d’art en rendant compte d’expositions et de salons tenus en Suisse comme à l’étranger.

Sans oublier bien évidemment le lien avec Edouard Vallet par les dessins réalisés pour illustrer l’œuvre de Ramuz « Jean-Luc persécuté » dans son édition de 1921 chez Georg et Cie à Genève.

Une rencontre originale au travers de la présentation de plus de trente œuvres dans le cadre intimiste du bâtiment acheté par le couple d’artistes Edouard Vallet et Marguerite Vallet-Gilliard en 1912 à Vercorin.

 

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