Densité d’une absence. Guy Oberson

Une saison estivale 2018 pour laquelle la Fondation Edouard Vallet offre à l’artiste suisse contemporain Guy Oberson les clés de son bâtiment. L’exposition proposée par l’artiste s’articule principalement autour du dessin et d’un travail de gravures totalement nouveau accompagné d’un film d’animation inédit à partir des gravures réalisées pour cette occasion.
Cette exposition sera complétée de dessins à la pierre noire, de peintures à l’huile et de sculptures.

Sa recherche autour de l’œuvre d’Edouard Vallet a amené Guy Oberson à s’appuyer sur deux ouvrages littéraires pour la création de Densité d’une absence .

Tout d’abord L’Odyssée d’Homère, relatant la longue et douloureuse attente de Pénélope, semblable à celle vécue par les femmes peintes par Vallet au début du 20ème siècle, et Derborence de Charles-Ferdinand Ramuz, dont l’action se déroule dans le même milieu et à la même époque que ceux illustrés par Edouard Vallet. Si le texte de Ramuz rejoint L’Odyssée par la question de l’absence et de l’attente de l’être aimé, il décrit par ailleurs l’attirance ressentie pour la montagne, l’aventure et le mystère.

Densité d’une absence exprime la tension entre la création d’une relation, d’une filiation, et de l’autre côté, l’appel du large, de l’aventure. Une dualité dont la complexe et fragile réalité semble creuser une distance, un silence, que l’on pourrait ressentir comme un vide